Rencontre avec l’artiste: Gordon Hopkins

L’œuvre de Gordon Hopkins, artiste originaire de Boston et vivant à Bruxelles, estprésenté dans le cadre de la campagne de la 14^e édition d’Affordable Art Fair Brussels (du 8 au 12 février 2023, Tour & Taxis)

Poursuivez votre lecture pour découvrir de quelle manière sa famille, l’architecture paysagère et la Méditerranée ont influé sur le parcours de Gordon…

Parlez-nous de votre parcours artistique. Comment avez-vous décidé de devenir peintre alors que vous travailliez comme architecte paysagiste ? 

J’ai grandi dans un environnement créatif : ma mère était peintre, mon père sculpteur et j’ai étudié l’art au Principia College dans l’Illinois. À cette époque, j’ai également collaboré avec l’architecte paysagiste Shep Butler, ce qui m’a amené à concevoir des jardins pendant 15 ans en Californie. J’appréciais beaucoup le fait de créer plein de choses différentes.

Mais après un temps, mon désir de poursuivre ma vie d’artiste est devenu plus fort et j’ai décidé de me consacrer à la peinture. Je me suis installé en Belgique où une galerie a exposé mon travail et m’a aidé à devenir un artiste professionnel. J’ai ensuite participé à plusieurs foires d’art en Europe et aux États-Unis et j’ai commencé à vendre quelques œuvres ici et là. C’était une période très excitante. Voilà maintenant 20 ans que je suis artiste !

Quelle est l’inspiration derrière votre travail ?

Une grande partie de mon inspiration me vient encore de ma carrière d’architecte paysagiste et de créateur de jardins. Les motifs, les plantes, les paysages et la répétition sont autant d’éléments clés qui se retrouvent dans mes tableaux. Vous pouvez distinguer dans mes œuvres abstraites des lignes, des points, des cercles et d’autres formes.

Quant à la palette de couleurs, la Californie, avec ses incroyables paysages colorés, ses citrons, ses oranges et ses avocats, est restée gravée en moi. Depuis que je vis en Europe, mes voyages en Méditerranée m’inspirent aussi beaucoup. J’aime jouer avec les couleurs qui me plaisent et je tente d’apporter un sentiment de joie et d’optimisme dans mes œuvres. D’une certaine façon, je peins mon propre paysage, mon propre monde de rêve.

Quel est votre processus créatif ?

Ma créativité repose sur l’observation permanente de l’environnement et de ce qui m’entoure. Je suis inspiré par des choses simples que je vois : un citron ou un poisson dans une assiette par exemple.

Je commence souvent par un croquis ou je prends des photos de choses que je vois, puis dans mon studio, je joue avec ces images sur la toile. Je commence par une base de couleurs acryliques, puis je superpose des couches de peinture à l’huile pour créer des blocs ou des ronds de couleurs et je construis une nature morte ou une sorte de composition avec les idées simples qui me viennent. Ces idées atterrissent sur la toile d’une façon parfois très excitante.

Les symboles et les objets ordinaires que je choisis de reprendre dans mes peintures deviennent en quelque sorte le point de mire. J’aime les accentuer ou les exagérer jusqu’à les rendre un peu naïfs.

En tant qu’artiste, à quoi ressemble votre journée type ?

Mes semaines se découpent généralement en séances de travail assez irrégulières. Je me réveille, je prends un café, je me rends dans mon studio/cuisine et je commence par regarder mes tableaux inachevés. Quand vos tableaux sont sous vos yeux, vous n’avez pas d’autre envie que d’y travailler. Je peux travailler 4 à 5 heures d’affilée, puis ne plus y toucher pendant une journée. Il n’y a pas de règle. Il m’arrive souvent d’oublier quel jour nous sommes, car j’ai toujours la tête dans le travail.

Mais les choses peuvent devenir très intenses à certains moments. Quand je prépare une exposition par exemple. En plus de cela, je dois aussi m’occuper de mon quotidien : je passe du temps avec ma fille, je promène mon chien, je fais ma comptabilité, de la paperasse…

Quel est le moment de votre carrière dont vous êtes le plus fier ?

Il y en a plusieurs. Je suis très fier d’avoir été accepté et représenté par certaines galeries. Je suis aussi fier que des gens apprécient vraiment mon travail, je trouve incroyable qu’une personne puisse être heureuse d’avoir l’une de mes peintures à son mur. J’éprouve également une grande satisfaction lorsque je livre un tableau au domicile de quelqu’un. C’est un moment très intense de voir une de mes peintures intégrer la vie de la personne. Le moment où j’ai peint mon premier très grand tableau, le jour où j’ai participé à ma première vente aux enchères chez Christie’s et le jour où j’ai participé à ma première foire avec mon frère jumeau à Zürich sont aussi des moments particuliers de ma carrière.

Votre frère jumeau, Mark Hopkins, est lui aussi artiste. Pourriez-vous nous parler de son travail ?

Mon frère jumeau Mark est un artiste très talentueux qui vit aux États-Unis. Mark crée des sculptures en bois, un matériau qu’il coupe, colle et assemble. Il y ajoute ensuite d’autres matériaux comme du papier, du tissu ou des habits, puis il termine en colorant ses compositions sculpturales en 3D. Son travail, comme le mien, joue avec les motifs et les couleurs. Nous utilisons des couleurs similaires dans nos œuvres.

Que représente l’Affordable Art Fair pour vous ?

Mes œuvres sont exposées dans le monde entier dans le cadre des Affordable Art Fairs depuis plus de 12 ans. C’est incroyable de pouvoir montrer mon travail dans autant de pays différents, ces foires ont grandement contribué à mon succès international.

Réservez dès à présent vos tickets pour la 14^e édition de l’Affordable Art Fair Brussels (du 8 au 12 février 2023, Tour & Taxis) et venez admirer les œuvres de Gordon au stand de la galerie Art Platinum.